• Le doigt de la grâce

    LE  DOIGT  DE LA  GRACE

     

    Le doigt de la grâce

    Amis chrétiens, vous connaissez certainement ce passage connu de l’Evangile de Jean ch.8, v.3-12

     C’est un passage que l’on peut lire ou écouter sans vraiment y trouver de l'intérêt ; mais personnellement, voilà comment il m’a interpellée.  Lisons d’abord ce passage :

     « Les maîtres de la loi et les Pharisiens lui amenèrent alors une femme qu’on avait surprise en train de commettre un adultère. Ils la placèrent devant tout le monde  et dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise au moment même où elle commettait un adultère.  Moïse nous a ordonné dans la loi de tuer de telles femmes à coups de pierres. Et toi, qu’en dis-tu?  Ils disaient cela pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l’accuser.

     Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol.

     Comme ils continuaient à le questionner, Jésus se redressa et leur dit: Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre.

      Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol.

      Quand ils entendirent ces mots, ils partirent l’un après l’autre, les plus âgés d’abord. Jésus resta seul avec la femme, qui se tenait encore devant lui.

      Alors il se redressa et lui dit: Eh bien, où sont-ils? Personne ne t’a condamnée? -

      Personne, Maître, répondit-elle. Je ne te condamne pas non plus, dit Jésus. Tu peux t’en aller, mais désormais ne pèche plus.

     Jésus adressa de nouveau la parole à la foule et dit: Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit aura la lumière de la vie et ne marchera plus jamais dans l’obscurité. »  Evangile de Jean, chap. 8, v. 3-11

       A la question, ou plutôt aux reproches, des hommes de la loi qui condamnaient à la lapidation la femme adultère, conformément à la Loi de Moïse, Jésus n’a pas répondu.  Il a gardé le silence. Pour toute réponse, Jésus a fait 2 gestes : Il s’est baissé et s’est mit à écrire sur le sol avec son doigt (à deux reprises).

     Je me suis toujours demandée ce que ces gestes signifiaient. Qu’écrivait-il sur le sol ?  La Bible n’en parle pas.

     Mais en relisant cette phrase, je n’ai pu m’empêcher de penser à un autre passage de la Bible :

     le doigt de Dieu qui écrivait les lois sur les  tables de pierre en présence de Moïse !

     Dans l’Ancienne Alliance, le Dieu Tout-Puissant a écrit les 10 commandements sur les tables de pierre, Il l’a écrit du Haut du ciel.

     «  Vous avez vu que je vous ai parlé du haut du ciel » (Exode 20 :22)

      « Lorsque l’Eternel eut achevé de parler à Moïse sur la montagne de Sinaï, il lui donna les deux tables du témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu » (Exode 31 :18)

      

    En Jean 8, Jésus-Christ, appelé aussi "fils de l'homme" écrivait, en s’abaissant vers le sol et en écrivant de son doigt humain.  On reconnaît là l’humanité et l’humilité de Jésus-Christ qui s’est mis au niveau de l’homme.

     Alors que le doigt de la Loi écrivait l’ordre de lapider la femme adultère (la Loi servait à révéler le péché et à le sanctionner), le doigt de la Grâce dit : « Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. »  Puis Jésus se baisse à nouveau et continue à écrire.  On ne sait pas ce que Jésus écrivait mais je peux imaginer ses sentiments de compassion envers cette femme pécheresse…et envers l’humanité pécheresse !

     Qu’ont répondu les pharisiens suite à la question de Jésus « Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre » ?  Rien ! Ils se sont tus et sont partis un à un. 

     Devant les paroles de grâce de Dieu, personne n’ose contester, personne n’a osé condamner la femme adultère.  Personne ne peut se dire sans péché.

     Et la femme adultère ?  Elle se retrouve SEULE avec le Sauveur qui libère son âme de la peur de la condamnation qu’elle méritait.  Un face à face avec ce Dieu de Grâce qui lui dit : « Va et ne pèche plus ».  Comment refuser une telle promesse ! Elle a compris qu’il valait la peine de faire un effort d’obéissance pour être au bénéfice d’une si grande grâce.  Elle est pardonnée à tout jamais, elle est libérée.  La parole de Christ l’a affranchie du péché. 

     « En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché.  Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils y demeure toujours.  Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. » Evangile de Jean, chap 8, v. 34-36.

     Le Seigneur Tout-Puissant s’est abaissé jusqu’à notre humanité et Il écrit encore de son doigt de grâce sur notre cœur : « Va et ne pèche plus ».

     Que répondons-nous devant une telle promesse de liberté ? 

     

     Article : Eliane Copus-Servais

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Samedi 14 Septembre 2013 à 23:54

    une belle leçon donnée à ces hommes qui voulaient le mal pour cette femme et nous on doit s'efforcer de vivre en suivant les commandements de notre Seigneur Jésus Christ

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