•      L'hirondelle ne fait pas le printemps...et encore !

    Aujourd’hui, nous voyons beaucoup moins d’hirondelles dans nos régions que dans le passé. Un ornithologue pourrait expliquer ce phénomène de disparition bien mieux que moi. Mais je me souviens du temps où l’on voyait  un nombre assez impressionnant d’hirondelles sur les lignes électriques de nos villages. Leur vol gracieux, ponctué de virevoltes, me faisait lever la tête pour les observer haut dans le ciel en disant :

    "Hirondelle volant haut, le temps sera beau, hirondelle volant bas, bientôt il pleuvra ! "

    Un autre proverbe qui est bien resté et qui est toujours d’actualité :

     " Une hirondelle ne fait pas le printemps" est l'objet de ma méditation.

    Cette expression nous vient du grec, et signifie qu'il ne faut pas tirer de conclusions hâtives, ou qu'il ne faut pas faire une généralité d'un fait isolé. En effet, s'il nous arrive parfois de voir une hirondelle, ce n'est pas pour autant que le beau temps va arriver tout de suite ! On ne peut pas en faire une généralité !

    Cette vérité peut s’appliquer dans bien des cas.  Se tromper sur une situation, un fait, une personne en faisant des conclusions bien trop hâtives, et erronées, peut poser bien des problèmes !  Et pourtant c’est courant. L’être humain a toujours eu cette fâcheuse tendance à juger et tirer des conclusions d’après les apparences. 

    1) Il ne faut pas tirer de conclusion hâtive à partir d'une situation ou d'un élément connu.

    Trop souvent, on se base sur un fait pour en faire une généralité. Dans ma vie, j'ai appris que chaque cas est différent, un cas n'est pas l'autre : ne tirons pas de conclusions et ne prenons pas de décisions trop rapidement. Notre façon de voir les choses pourrait mettre dans l'embarras des personnes, les blesser, leur gâcher même la vie.  Il est si important d'avoir de la sagesse et du discernement ! 

    . Des exemples bibliques

    Même ceux qui connaissent bien Dieu et Ses principes peuvent se tromper!

    • Le cas de Jobhomme craignant Dieu, il se retrouve dans une terrible épreuve.  Ses amis, remplis de connaissance et de bonnes valeurs, ont mal interprété la cause du malheur qui frappait le pauvre Job. Très instruits et très expérimentés, ils lui déballaient des beaux discours, pensant le conseiller pour le sortir d’affaire. Mais ils étaient à côté de la plaque, faisant finalement plus de tort à leur ami.  Job n’a pas accepté les discours de ses amis, non par orgueil mais ça ne sonnait pas, cela ne correspondait pas à ce qu’il avait au fond de son cœur. Il voulait une réponse directement de Dieu, qui est intervenu, lui donnant une réponse complètement différente de celle de ses amis.! (Voir le Livre de Job)

    • Le cas de Pierre (Actes 10:9-15) : "Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier.  Il eut faim et il voulut manger.  Pendant qu'on lui préparait à manger, il tomba en extase.  Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins qui descendait et s'abaissait vers la terre, et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit : Lève-toi, Pierre, tue et mange.  Mais Pierre dit : Non, Seigneur, car je n'ai rien mangé de souillé ni d'impur. Et pour la seconde fois, la voix se fit encore entendre à lui : Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé."

    En fait, Dieu voulait l'envoyer chez Corneille, un homme non-juif qui était alors considéré comme "impur" parce qu'il était étranger. Pierre expliqua plus tard : "Vous savez, leur dit-il, qu'il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d'entrer chez lui, mais Dieu m'a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur." (verset 28).  

    2)  Il ne faut pas se fier trop vite aux apparences !

         L'hirondelle ne fait pas le printemps...et encore ! On vit dans un monde où le "paraître" a pris énormément de place ! On prête une grande importance à l'image de soi, à l'image que l'on veut donner de soi-même aux autres.  On regarde l'autre d'après des critères personnels, des concepts tout établis...Oui, l'homme regarde à ce qui frappe les yeux !

    Rien de nouveau sous le soleil ! Nous rencontrons de tels faits dans la Bible :

    • David, dans 1 Samuel 16 :6-13 : Le prophète Samuel est envoyé par     L'hirondelle ne fait pas le printemps...et encore ! Dieu chez Isai pour oindre un de ses fis comme futur roi.  En voyant un des fils, Eliab, Samuel se dit « Certainement, celui que l’Eternel désigne par onction est ici devant lui ;  Mais l’Eternel dit à Samuel : « Ne prête pas attention à son apparence et à sa grande taille, car je l’ai rejeté. En effet, l’Eternel n’a pas le même regard que l’homme : l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur. »…Finalement c’est David, le plus jeune fils, oublié parce qu’il gardait les brebis, que l’Eternel avait choisi comme futur roi.

    • Anne : Un sacrificateur au service de Dieu, Eli, s’est lui aussi bien trompé en observant une femme qui priait dans le Temple : Anne, une femme stérile vidait son cœur devant Dieu, en exprimant sa douleur de ne pas avoir d’enfant.  Eli en a déduit qu'elle était ivre !  Voilà comment un regard humain peut vite condamner une personne qui a, en fait, le cœur pur devant Dieu…

      Dieu juge sur la foi et l’attitude, pas sur les apparences. Puisque lui seul peut voir ce qu’il y a dans le cœur, lui seul peut juger. Que faisons-nous pour notre beauté intérieure ?

      «Ne portez de jugement contre personne et Dieu ne vous jugera pas non plus; ne condamnez pas les autres et Dieu ne vous condamnera pas; pardonnez aux autres et Dieu vous pardonnera.» (Luc 6:37).

    Les préjugés

    Préjuger : juger sans examen, donner prématurément une opinion sur quelque chose ou quelqu’un. 

    Qui n’a pas été victime de préjugés des autres et qui n’a pas eu des idées toutes reçues sur des personnes ? Ces préjugés peuvent entraîner une idéalisation d’une personne, ou au contraire une mésestime, voire une condamnation de la personne !

    Jésus Lui-même a été confronté à ce genre de personnes : les pharisiens ! 

    Les pharisiens avaient un problème de préjugé.   Ils l'ont soupçonné  suite à la guérison d'un paralytique, disant « Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul ? » (Luc 5.17 – 20)  Ils ont murmuré quand Jésus a mangé avec « les péagers et les pécheurs » (Luc 5.27 – 39). Ils ont murmuré, le jour du sabbat, quand il a travaillé et guéri un homme à la main sèche (Luc 6.1 – 11).  Ils ont pensé du mal de lui quand ses pieds ont été lavés par la pécheresse  (Luc 7.36 – 50).   Ils l'ont accusé d'avoir chassé les démons par Béelzébul (Luc 11.14 – 26).  

    Nous nous accordons facilement le droit de penser et de nous forger une opinion sans aucun fondement.  Notre tendance est de penser que notre analyse est la meilleure (analyse qui se fonde sur nos expériences personnelles, sur notre culture, sur notre éducation, etc) que l’on croit juste et sans faille. Il est donc très facile et rapide de se faire une opinion, de soupçonner quelque chose et d’en tirer nos propres conclusions sans prendre la peine de vérifier.

    Parfois même, nous transmettons nos impressions autour de nous et à la fin la personne concernée est cataloguée sur quelque chose qui est faux.

    La clé : le dialogue !

    Le dialogue, la recherche d’explication, l’échange et la communication permettent bien souvent d’éviter les idées toutes faites. Avant de préjuger ou de soupçonner de quoi que ce soit renseignons-nous et si possible directement auprès de la personne concernée, libre à elle de nous dire la vérité ou pas. Pour éviter tout malentendu, ne nous adressons pas, ou n’écoutons pas les intermédiaires mais adressons-nous directement à la personne concernée, cela peut éviter bien des dégâts ! 

     « L’hirondelle ne fait pas le printemps »… oui  mais elle l’annonce !

    Une hirondelle ne fait pas le printemps, bien sûr, mais elle participe toutefois à l’annonce de cette renaissance.

    Je me souviens que lorsqu’on voyait apparaître les hirondelles, on criait d’un air joyeux : « Les hirondelles sont revenues !! ». Selon notre mentalité, elles étaient en quelque sorte les annonciatrices de la nouvelle saison bienheureuse : le printemps tant attendu !!

    Le printemps, c’est l’espoir,

    L’avenir en devenir.  

         L'hirondelle ne fait pas le printemps...et encore !

    S’il est dangereux de se fier à l’apparence, nous l’avons vu,  laissons à Dieu le soin de juger et regardons les choses d’une manière positive en sachant que pour chaque personne et situation, il peut y avoir un « printemps » qui est annoncé ! 

    Ne nous précipitons pas à classer les choses que l’on voit d’une manière définitive, car dans la vie, nous sommes tous en mouvement et les choses peuvent changer et aller vers le meilleur (le printemps).  Une personne qui montre des signes qui vont en sa défaveur, sur le moment, est en devenir de changer en bien. Une situation qui semble catastrophique peut faire partie du plan de Dieu pour un but précis ! Ne nous permettons pas d’emprisonner une personne dans notre jugement, pensées et ragots, mais au contraire, participons à sa « liberté » pour aller plus loin dans la bénédiction de Dieu.  

     

    Article : Eliane Copus-Servais

     


    7 commentaires
  • La nature nous enseigne plein de bonnes choses pour notre instruction et la Bible nous invite à les considérer.  Je vais aborder quelques réflexions sur les animaux  et notamment sur les oiseaux pour en étudier un peu les aspects et savoir ce que cela peut nous apporter pour notre sagesse.

    Quelques versets :

     « Interroge les bêtes, elles t’instruiront, Les oiseaux  du ciel, ils te l’apprendront »(Job 12 :7)

    « Dégage-toi comme la gazelle  de la main du chasseur, Comme l’oiseau  de la main de l’oiseleur » (Prov. 6 :5)

     « Voici, je  vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez  donc prudents comme  les serpents, et simples comme les colombes. »(Matthieu 10:16) 

     « Même la cigogne  connaît dans les cieux sa saison; La tourterelle, l’hirondelle et la grue  observent  le temps de leur arrivée. » (Jer. 8 :7)

    --------------------------------------------------------------------------------------------

    LES  GRUES  – l’esprit d’équipe !

     Dès l’arrivée du printemps, ou  au début de l’hiver, on entend un vacarme dans le ciel : machinalement je lève les yeux pour observer ces  masses  d’oiseaux  formées en V qui nous annoncent le changement de saison. 

     

     Les oies sauvages

    Ma maison se situe juste à l’endroit où les grues cendrées ont l’habitude de changer leur place dans l’organisation de leur voyage.  Je les vois tourner en rond un moment :  celles de derrière rejoignent  les positions à l’avant et celles de devant vont à l’arrière pour se reposer.

    Cela m’a toujours fascinée de voir qu’année après année, ces oiseaux ont une telle persévérance et arrivent à s'orienter pour arriver à leur destination prévue. 

    Les oiseaux migrateurs volent à des vitesses situées entre 65 et 80 km à l’heure. Vous êtes-vous déjà demandé, en observant les oiseaux migrateurs lorsqu’ils voyagent, pourquoi ils adoptent une formation  en V ? Des savants ont découvert que les battements d’ailes des oiseaux soulèvent l’air, facilitant ainsi le vol des oiseaux qui les suivent. La formation en V permet donc à ces oiseaux de voler sur une distance 71 % plus grande qu’un oiseau volant seul. . Quand l’oiseau de tête se fatigue, il joint le dernier rang et un autre prend la relève à l’avant. 

    La formation en V permet aussi une communication rapide et efficace  entre les oiseaux concernant les changements de vitesse et de direction de l’ensemble du groupe. Enfin, lorsqu’un oiseau malade ou blessé est à la traîne, deux de ses congénères quittent la formation pour l’accompagner et l’encourager jusqu’à ce qu’elle meure ou se rétablisse. Ensuite, elles repartent seules ou dans une autre formation afin de rejoindre leur groupe. 

    Quel bel exemple de coopération et d’entraide mutuelle ! 

     Qu'est-ce que l'esprit d'équipe ? 

     Les oies sauvages

     L'esprit d'équipe est un lien entre les membres d'un groupe, leur donnant le sentiment de faire corps et les poussant à œuvrer pour le bien de l'équipe au détriment du bien individuel. (définition Web). 

      Qui n’a pas fait l’expérience du travail en équipe ?  Que ce soit en communauté, dans le sport, au travail, à l’église, à l’école, en colonie, en mission, etc…  Est-il plus facile de coopérer dans la soumission mutuelle ou plus facile de travailler en cavalier seul ?  

    Un proverbe latin bien connu dit : « On n’est jamais mieux servi que par soi-même » :  c’est l’individualisme qui parle là et qui prétend  que le meilleur moyen pour qu’une réalisation soit conforme à nos attentes, est d’y parvenir en l’accomplissant  soi-même. MAIS en fait, il vaut bien mieux rejeter ce concept et adopter cette mentalité :  "Ne compter que sur soi c'est risquer de se tromper." (Pierre Gravel, prêtre) 

    Nous avons tendance à surestimer ce que nous pouvons réaliser nous-mêmes et à sous-estimer ce que nous pouvons accomplir en groupe.  En réalité, nous accomplissons ensemble plus que nous ne pourrions rêver de réaliser seuls !.   

    L’esprit d’équipe, ça se construit !  

    Alexandre De Saint Exupéry a dit : « La pierre n’a point d’espoir d’être autre chose qu’une pierre mais de collaborer, elle s’assemble et devient temple ».  

     Dans n’importe quelle collectivité, il faut cultiver un climat de coopération : des valeurs pour insuffler l’esprit d’équipe :

    1) L’entre-aide, le soutien mutuel.  Ne pensons pas que nous sommes indispensables et ne croyons pas que nous devons tout faire par nous-mêmes!  Nous avons tous besoin d'aide pour avoir un meilleur résultat !!  

    2) Le respect : il est important de voir l’autre avec respect, de reconnaître et d'estimer ses capacités et son utilité. 

     3) La valorisation des différences : bien souvent les différences nous gênent mais en fait elles sont là pour justement apporter la complémentarité, prenons-en conscience et ne jugeons pas.  

    4) La communication : A l’heure où les moyens de communication se développent de plus en plus, , je constate que malgré les nouvelles technologies, certes bien pratiques, la communication reste bien souvent la faiblesse des hommes !!.  Faisons un effort de bien transmettre nos informations pour être plus efficaces, et faciliter la tâche ! Combien il est important de bien communiquer !!

    5) L’encouragement 

    Avez-vous entendu le vacarme que font les grues ? 

    Un spécialiste qui étude le comportement des oies sauvages a découvert qu’en fait  elles cacardent en permanence pour manifester leur acceptation du meneur de l’équipe pendant qu’il leur ouvre la route dans les airs parfois tumultueux. Elles s’encouragent mutuellement et celles qui volent à l’arrière de la formation crient continuellement pour exhorter celles qui sont à l’avant à maintenir le bon cap et leur vitesse de croisière.

    Ce ne sont pas là le bruit des critiques, le bruit des rivalités, des jalousies, des plaintes mais bien des cris d’encouragement mutuel !  Quel bel exemple pour nous tous ! Soyons attentifs aux besoins des uns et des autres,  soyons des instruments d’encouragement qui nous poussent tous  vers l’avant afin d’atteindre le but.

     Un but à atteindre -  Comment s’orienter ?  Les oies sauvages

    La question de savoir comment les oiseaux migrateurs arrivent à retrouver leur territoire après plusieurs milliers de km parcourus passionne la curiosité humaine depuis des siècles. Tout ce que l’on sait c’est que ces oiseaux utilisent pour s’orienter d’une part des repères visuels, géographiques, des astres (soleil, lune, étoiles) et enfin le champ magnétique terrestre. Plus précisément, nous savons désormais que pour s’orienter, ces oiseaux se servent de compas biologiques internes. 

    Et nous êtres humains, comment nous orientons-nous quand nous voulons atteindre un but ?.  En général, les outils sont la réflexion, la bonne méthode, la logique, la sagesse et l’intelligence et le risque… qui seront nécessaires à toute réussite. 

    Tout cela varie en fonction du type d’activités évidemment.  

    En tant que chrétiens, que l’on veuille s’orienter d’une manière individuelle dans  notre vie ou d'une manière collective dans l'église,  nous avons besoin du Saint-Esprit qui nous donne sagesse et discernement divin.  Le Saint-Esprit, la prière  et la Parole de Dieu nous aident à discerner et à suivre les directives de Dieu. 

    De la même manière que les grues possèdent un « compas biologique interne », nous avons un indicateur important en nous qui nous pousse dans une direction : notre esprit en communion avec l'Esprit de Dieu. 

    Par exemple, Siméon dans Luc 2 :25-27 : « Or voici, il y avait à Jérusalem un homme qui avait nom Siméon, et cet homme était juste et craignant Dieu, et il attendait la consolation d’Israël; et le Saint-Esprit était en lui. Et il avait été averti divinement par le Saint-Esprit, qu’il ne mourrait point, que premièrement il n’eût vu le Christ du Seigneur. Lui donc étant poussé par l’Esprit vint au Temple; et comme le père et la mère portaient dans le Temple le petit enfant Jésus, pour faire de lui selon l’usage de la Loi... »

    Dans Actes 18:5 :  « Et quand Silas et Timothée furent venus de Macédoine, Paul étant poussé par l’Esprit, témoignait aux Juifs que Jésus était le Christ. ». 

    Cela peut nous arriver parfois aussi : nous pouvons sentir une impulsion, une conviction, une indication particulière pour nous conduire à tel endroit ou nous pousser à faire une chose spécifique. Laissons-nous conduire par l’Esprit de Dieu.

     Et ce qui est important de savoir, c’est que  l’Esprit nous conduira dans la limite de la Parole de Dieu; Il nous conduira toujours à faire ce qui est juste et agréable à Dieu, et pour Sa gloire;  comme le dit l’apôtre Paul aux Romains : " afin que tous ensemble, d’une seule bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ."  (Romains 15:6).

    Tout comme le Créateur a trouvé bon d'équiper ces oiseaux migrateurs d'un extraordinaire sens de l'orientation, puissions-nous utiliser avec sagesse et sensibilité les moyens et les capacités que Dieu nous donne pour atteindre les buts, prévu par Dieu pour nous tous, ensemble !  

       

     Article : Eliane Copus-Servais 

     

     

     

     

     

     


    7 commentaires
  •  

    L'Aigle - la force et puissance

     Alors que mon article précédent sur les « oies sauvages » encourage à avoir l’esprit d’équipe, mon étude maintenant se porte sur l’AIGLE, qui lui est un oiseau plutôt solitaire : il n’évolue pas en groupe comme les autres oiseaux mais est seul, vivant (avec sa femelle) sur les hauteurs la plupart du temps.  Bien que les chrétiens sont appelés à être ensemble, dans la communion fraternelle et avoir des projets en commun en tant qu’Eglise, n’oublions pas que l’évolution personnelle, notre vie de prière ne peut se faire qu’en retrait, dans la solitude, pour passer du temps avec Dieu. "Mais toi, quand tu pries, entre dans ta chambre; et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est là dans le secret; et ton Père qui voit dans le secret, te le rendra." (Matthieu 6:6.).

    Allons sur « la montagne », élevons notre coeur vers Dieu, à Sa rencontre, pour le remercier, l’écouter, entendre ses instructions. C’est dans l’intimité avec Dieu que nous pouvons nous ressourcer personnellement : c’est Lui et moi.  Et Dieu peut nous appeler à faire quelque chose de particulier, peut-être une action qui ne sera pas comprise par les autres : agissons selon notre conviction, même si on peut se sentir seul par moment devant l’opposition, devant les différentes opinions, voire devant les moqueries des autres... C’est également la discipline à laquelle plusieurs hommes extraordinaires de la Bible ont dû vivre (Moïse, Abraham, Noé, Elie… Jésus !).

    Etudions cet oiseau remarquable, nommé « le roi des oiseaux » et ce qu’il peut nous apprendre.

    L’AIGLE, un oiseau à part….

    Qu’invoque l’aigle pour vous ?

    Pour certains, c’est un oiseau de proie qui effraie avec son bec crochu, ses serres acérées et son regard perçant prêt à foncer sans pitié sur sa victime et à la déchirer de son bec avec férocité. 

    Pour d’autres, il peut éveiller l’admiration par son vol majestueux et rapide et par son courage. Il est le symbole de la force tranquille, de la puissance, fierté et de la liberté.  Il est porteur de nombreuses illustrations humaines et divines. 

    L'Aigle Royal - la force et puissanceIl a souvent fasciné les hommes dans l’histoire :" L'aigle est le symbole de nombreux organismes et nations. Il représente les idées de beauté, de force et de prestige. Les Romains l'utilisaient comme emblème pour leurs armées.Sur certaines pièces de monnaie (l'euro) est affichée le symbole d'un aigle qui est entouré d'étoiles. Ce symbole est l'emblème de l'Allemagne.... Il peut aussi comporter un aspect maléfique. Le renversement du symbole du Christ en fait une image de l'Antichrist : l'aigle est le rapace cruel, le ravisseur. Il est aussi parfois symbole d'orgueil et d'oppression (ceci est lié au pouvoir impérial). C'est la perversion de son pouvoir." source Wikipedia).

    Illustrations bibliques

    La Bible fait de nombreuses allusions à sa longévité, sa force, sa rapidité, l'acuité de sa vision, son aire inaccessible et au soin qu'il prend de sa couvée.  L'aigle est un des animaux de la vision d'Ezéchiel (Eze. 1:10) qui reparaissent dans celle d'Apocalypse (Apoc.4:7); les Pères de l'Eglise en ont fait l'emblème de l'évangéliste Jean. 

    Penchons-nous sur quelques versets intéressants qui nous sont donnés, entre autres, pour notre compréhension de QUI est notre Père tout puissant et ce qu’Il peut être pour ceux qui se confient en Lui. 

    1)  1) Exode 19:4 «Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Egypte et la façon dont je vous ai portés sur des ailes d’aigle et amenés vers moi ». 

     Moïse était monté vers Dieu qui l’avait appelé du haut de la montagne pour lui communiquer ce message de réconfort aux Israélites afin de l’inviter à avoir confiance en Son soutien.

     2) Deutéronome 32:11  « Il (Dieu) s’est montré pareil à l’aigle qui réveille sa couvée, voltige sur ses petits, déploie ses ailes, les prend et les porte sur ses plumes. »

    Ici, le Seigneur  est comparé à un aigle attentif à ses petits.  Les aiglons représentent donc Ses enfants, ceux qui  l’ont fait Père et Maître de leur vie.


    L'Aigle Royal - la force et puissance

    En effet, quand l’aigle voit ses aiglons assez grands pour entreprendre de voler, il s’élève sur leur nid en battant des ailes et les excite à l’imiter et à prendre leur essor. Lorsqu’ils se décident à quitter le nid, souvent ils tombent au lieu de planer.  Alors, la mère aigle vole en-dessous d’eux et les transportent sur ses ailes jusqu’à ce qu’ils puissent voler ou pour les mettre en sécurité.

    De la même manière, quand nous nous convertissons et entrons dans la vie chrétienne,  nous ne pouvons pas  marcher directement dans la maturité, il nous faut progresser.  Notre Père est un excellent pédagogue !! Il nous apprend à marcher droit et à marcher d’une manière responsable.  Il nous connaît, Il sait de quoi nous sommes capables et quelles sont nos limites… et Il est toujours là, attentif à nous indiquer la manière d’être et de faire (notamment par Sa Parole, la Bible).  Il est prêt  à nous porter, nous soutenir quand nous sommes en difficultés.  De la même manière que l’aiglon est appelé à devenir  aigle, Il nous invite à prendre de la hauteur.  Apprenons à aller plus loin avec le Seigneur et ne pas être superficiel.  Apprenons à avoir la vision de Dieu, progressons pour devenir des adultes affermis sachant voir les choses comme Dieu les voit. 

    L’idée des ailes et de son effet protecteur est aussi mentionné dans Psaume 91, qui est un psaume de protection divine face au danger : « Celui qui habite sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout- Puissant… Oui, c’est lui qui te délivre du piège de l’oiseleur et de la peste dévastatrice. Il te couvrira de ses ailes et tu trouveras un refuge sous son plumage… ».

    3) Psaume 103:5 : « C’est lui (Dieu) qui rassasie  de biens  ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l’aigle). »

    Je vous invite à lire ce psaume 103 qui nous décrit le grand amour de Dieu pour nous.  Le verset 5  nous dit qu’en Dieu nous pouvons être renouvelé et retrouver une nouvelle jeunesse.

    « Rajeunir » comme l’aigle, pourquoi cette comparaison ? Plusieurs interprétations sur le rajeunissement de l’aigle ont été avancées mais pour rester simples, retenons que l’aigle connaît des périodes où ses plumes le quittent pendant la mue.  C’est ainsi que son  plumage devenu mince et appauvri émet des sifflements qui avertissent ses proies de son approche et donc l’aigle a plus de difficultés et se fatigue pour se nourrir dans ces moments-là. Avec le temps, son bec s’use progressivement également.  Mais heureusement pour cet oiseau, son plumage se renouvelle après sa mue et l’usure de son bec est compensée par une croissance continue. Ce renouvellement lui permet, une fois de plus, de voler, planer et de chasser dans toute son énergie comme un jeune aigle.

    Dieu rassasie, donne satisfaction à ceux qui lui font confiance, Il ne les délaisse pas.  Néhémie 9 :21, rappelle aux Israélites qui avaient traversé le désert :  «Pendant quarante  ans, tu (Dieu) pourvus  à leur entretien dans le désert, et ils ne manquèrent de rien, leurs vêtements ne s’usèrent  point, et leurs pieds  ne s’enflèrent point. »

    L'Aigle Royal - la force et puissanceEn tant que chrétiens, Dieu est celui qui renouvelle les forces et nous soutient par son Esprit. « Toi  donc, mon  enfant  fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus-Christ. » (2 Timothée 2 :1) Notre force intérieure a sa source en Christ qui nous donne tout ce que nous avons besoin  pour continuer à marcher dans les déserts et tempêtes de la vie. Il nous donne force, calme et puissance.

    2)  4) Esaïe 40 :29-31 «Il donne de la force à celui qui est fatigué et il multiplie les ressources de celui qui est à bout.  Les adolescents se fatiguent et s’épuisent, les jeunes gens se mettent à trébucher, mais ceux qui comptent sur l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent leur envol comme les aigles.  Ils courent sans s’épuiser, ils marchent sans se fatiguer.» 

    Même les personnes les plus résistantes peuvent se fatiguer, alors que la puissance et la force de Dieu ne diminuent jamais.  Sa force est la source de notre force. Quand nous sommes épuisés au point de ne plus pouvoir avancer, rappelons-nous que nous pouvons faire appel à Lui pour qu’Il nous renouvelle (comme l’aigle du Ps. 103) et que l’on puisse prendre notre « envol comme l’aigle». 

    Le vol de l’aigle est particulièrement puissant.

    « Un chrétien australien, Col Stringer, auteur et écologiste, raconte comment un aigle se comportait au cours d’un orage.  Il décrit l’incroyable violence de la tempête : les arbres ployant en gémissant et les oiseaux criant, terrifiés et frappés de panique, cherchant à fuir l’orage ou à trouver un abri. Les éclairs striaient le ciel, frappant la terre avec une puissance si dévastatrice que, sous l’impact, sa maison en tremblait.  Au cœur de ce déploiement de puissance, il aperçoit un aigle au beau milieu de la tempête, tournoyant, piquant, planant en suivant les courants aériens, bougeant à peine l’extrémité de ses ailes afin de se diriger…  Nullement intimidé, l’aigle, plutôt que de fuir l’orage, a découvert le secret de la maîtrise de sa puissance.  L’aigle a gardé ses puissantes ailes ouvertes et s’est laissé porter par les courants aériens.  L’aigle a utilisé courageusement les forces mêmes qui le menaçaient pour s’élever dans les airs au-dessus de toute l’agitation de l’orage.

     Col Stringer fait le lien avec le  verset d’Esaïe 40 :31 :  plutôt que de chercher à fuir les forces et les problèmes qui nous assaillent dans nos vies ou à nous en cacher, comme le faisaient les autres oiseaux au cœur de l’orage, nous sommes appelés à « étendre nos ailes » comme le font les aigles :  Lorsque nous faisons confiance à Dieu de tout notre cœur, nous sommes alors capables de nous élever au-dessus de nos problèmes et de nous laisser porter par les forces mêmes qui cherchent à nous détruire.

    Lorsque nous mettons notre confiance en notre Père tout-puissant, que nous nous appuyons sur la source de toute force, nous sommes comme cet aigle qui ne se fatigue jamais dans la tempête. » (Source : Creative Commons, Flickr, Alaskan Dude).

    Apprenons à transformer les obstacles et les défis  en opportunités. Quand les tempêtes de la vie nous tombent dessus, nous pouvons nous élever au-dessus de celles-ci en nous fixant sur Dieu, en faisant appel à notre foi en Lui et nous appuyant sur Ses promesses.    

     
    L'Aigle Royal - la force et puissance 5) Pour terminer j’aimerais mettre en évidence une autre caractéristique de l’aigle :
    son acuité visuelle !  Savez-vous que l’œil de l’aigle voit 7 fois mieux que l’œil humain ? Il a une faculté de voir très loin et dans tous les détails. Il peut ainsi repérer des animaux les plus petits à une très grande distance.  De même, rien n’échappe au regard de Dieu, il voit toutes choses, Il sonde bien  au-delà, de ce que l’humain est capable de percevoir… 
    ...Et en tant que chrétiens, développons notre discernement(*), notre acuité visuelle pour voir de plus en plus les choses d’en haut, comme Dieu peut les voir. Notre foi, en effet, n’est pas basée sur des choses visibles mais sur des choses invisibles. 

    (*)"Le discernement spirituel est l'aptitude à discerner ce que Dieu attend de nous et à voir le monde de la même manière que lui.  Mais cette clairvoyance peut facilement être voilée.  Des désirs, des intérêts et des objectifs égoïstes peuvent la troubler.  La meilleure façon d'y voir de nouveau clair consiste à nous mettre au service de Dieu.  Un oeil "en bon état" est un oeil fixé sur Dieu !"
    (Commentaire de la Bible "Vie Nouvelle).

    Face à des difficultés, rappelons-nous que les ressources spirituelles sont là, même si nous ne pouvons pas les distinguer.  Regardons avec les yeux de la foi et laissons Dieu intervenir. Si nous ne le voyons pas agir dans notre vie, le problème vient peut-être de notre vision spirituelle ; il ne vient en tout cas pas de sa puissance. car Il est Celui qui me donne FORCE, CALME et PUISSANCE...Je suis tranquille car Il est là!!

      Article rédigé par Eliane Copus-Servais 


    25 commentaires
  • La Cigogne - fables et légendes

    « Oooooh regardez là-haut !  Des cigognes !! »…  Ces échassiers nichés au centre du village sur un toit, un clocher ou une plateforme spécialement conçue pour lui,  ne se voient pas couramment dans nos régions.  Les seules que j’ai pu admirer étaient en Alsace et en Roumanie.  J’ai toujours été impressionnée de voir qu’une cigogne s’installe ainsi bien confortablement et en sécurité, si près des hommes.  Elle fait partie du décor. D’ailleurs sa proximité à l’homme a eu un impact important dans la culture et le folklore de bien des pays, et de tout temps !

    La cigogne a été l’objet de bien de mythes, légendes, fables, fiction de tout genre  dans beaucoup de cultures et à travers les siècles : 

    « Dans l’Egypte antique,  la cigogne était associée au , l'« âme », dont elle était le hiéroglyphe...  Les mythologies grecque et romaine dépeignent les cigognes comme des modèles de piété pour leurs parents, qui ne meurent pas de vieillesse mais s'envolent vers les îles et prennent l'apparence d'êtres humains. L'oiseau est le protagoniste de deux des fables d’Esope : Du Laboureur et de la Cigogne et Du Renard et de la Cigogne. Cette dernière a inspiré Jean de La Fontaine dans l'écriture de sa fable « Le Renard et la Cigogne ; le même auteur écrit également « Le Loup et la Cigogne.

    On prête également à ces oiseaux une forte piété filiale, avec la réputation de prendre soin de leurs vieux parents, de les nourrir et même de les transporter. Une loi grecque…exigeait des citoyens qu'ils prissent soin de leurs parents âgés. Les Grecs estimaient aussi que tuer une cigogne pouvait être puni de mort…

    En Allemagne, les cigognes étaient protégées car leurs âmes étaient dites humaines ; la présence d'un nid sur une maison était censé protéger la demeure des incendies.  En Europe de l’Est, on pensait que les cigognes nichant sur une maison apportaient l'harmonie à la famille, qu'un village comptant beaucoup de ces oiseaux ferait une bonne moisson.


    La Cigogne - fables et légendesUne célèbre légende du nord de l'Europe conte que la Cigogne blanche est chargée d'apporter les bébés aux jeunes parents. La première trace remonterait à 1840 avec un poème gravé par l'allemand Jean Frédéric, mais ce mythe a probablement une origine très ancienne ; il est popularisé par le danois Hans Christian Andersen  au xixe siècle par son petit conte intitulé  « Les Cigognes… »
     
    … (Extraits de : Wiképedia)…. 

    Mythes, légendes, contes, fables… ont leur source dans l'inspiration humaine, de l’imaginaire, bien que parfois une légende tient de faits réels qui finissent par être modifiés.  Les contes sont des histoires plaisantes, les fables sont aussi de la fiction mais qui communiquent une leçon morale et de vie

    La Bible est-elle un mythe, une légende ? 

    Non bien sûr ! quelle question…sauf pour ceux qui ne veulent pas y croire du tout, pour eux ce « livre poussiéreux » n’est que mythe et légendes et n’a aucun intérêt.

    D’autres croient qu’elle est à la fois d’inspiration divine et d’inspiration humaine.  Ils se sentent libres alors d’y ajouter et transformer des « vérités » ou d’autres « révélations » pour en faire leur propre croyance. 

    Et enfin d’autres (comme moi), vont la garder tout contre leur cœur en sachant qu’elle est complète et vraie et a toute autorité, et ce,  même si certains récits bibliques n’ont aucune réponse rationnelle à donner. Difficile de comprendre comment un serpent a pu parler à Eve, ou comment Noé a pu faire entrer autant d’animaux dans son arche, ou encore comment un gros poisson a pu avaler Jonas, ou qu’une jeune fille vierge (Marie) soit tombée enceinte sous la puissance du Saint-Esprit…  Je peux croire cependant que cela est vrai. Rien n’est impossible au Créateur de toutes choses ; Il est au-delà de notre système de pensée.  Les choses terrestres sont sous Sa domination et Il fait ce qu’il veut dans Sa toute puissance, bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer !! Il nous faut donc de l’humilité pour croire l’Ecriture.

    Un texte ancien dit ceci : « Nous croyons et nous confessons que les écrits canoniques (…) sont la véritable Parole de Dieu : qu’ils ont d’eux-mêmes une autorité suffisante et qu’ils n’ont pas besoin de l’approbation des hommes pour être regardés comme dignes de foi. » (Confession de foi dite helvétique de 1566).

    Un acte de foi est nécessaire pour  reconnaître que la Bible est parole inspirée de Dieu.  Et nous avons besoin du Saint-Esprit pour nous aider, car si ce livre est inspiré divinement, il s’agit de « vivre » cette parole dans une dimension spirituelle qui est si loin de notre entendement humain ! Grâce à l’Esprit de Dieu, la Bible n’est pas une lettre morte, mais elle et Vie et Vérité !

     Inspiration divine

    La Cigogne - fables et légendes

    La foi chrétienne repose en grande partie sur la Bible ; les chrétiens croient que la Bible est inspirée.

     

    Jésus n’a pas hésité à employer l’expression « Parole de Dieu » à son propos (Marc 7:13).  Certains versets évoquent explicitement la notion d’inspiration :

    « Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice. » (2 Timothée 3 :16.)

     « Sachez avant tout qu’aucune prophétie de l’Ecriture n’est une affaire d’interprétation personnelle, car ce n’est jamais par une volonté d’homme qu’une prophétie a été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu. » (2 Pierre 1 :20-21). 

     

    L’Esprit de Dieu a œuvré par le moyen des auteurs humains de la Bible… il ne s’agit pas de l’inspiration d’un poète ou d’un artiste,  quand on parle de la Bible, l’inspiration renvoie au rôle du Saint-Esprit qui a communiqué la parole de Dieu par le moyen des auteurs humains.

    Pour les chrétiens, la Bible est bien plus qu’un recueil de paroles humaines sur Dieu ou que le témoignage de l’expérience religieuse d’Israël et de l’Eglise primitive.  Elle a une origine divine. 

    En utilisant des auteurs humains pour nous parler, Dieu s’est mis à notre niveau, on peut dire qu’il a employé notre langage afin que nous puissions comprendre que qu’il veut nous dire.(*).

     

    FABLES !!

    Les évangélistes ont averti les chrétiens de ne pas s’écarter de la vérité enseignée. 

    « Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous  avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, quand la gloire magnifique lui fit entendre une voix qui disait: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » (2 Pierre 1:16-17). 

     

    Ce passage affirme avec force l’inspiration de l’Ecriture. Pierre déclare que les prophètes de l’A.T. ont écrit le message de Dieu et il se met, avec les autres apôtres, dans la même catégorie, parce qu’eux aussi proclament la vérité divine.  La Bible n’est pas un recueil de fables ou d’idées humaines. Ce sont les paroles mêmes de Dieu transmises par des hommes à des hommes.  En tant que témoin oculaire, Pierre souligne son autorité et celle de l’Ecriture inspirée de Dieu.(**) 

     

    Voici d’autres avertissements et, même s’ils étaient destinés aux chrétiens de l’époque, prenons-le aussi, car ce phénomène des faux enseignants et de séduction se propageront de plus en plus :

     

    « Je te rappelle l’exhortation que je te fis, à mon départ pour la Macédoine, lorsque je t’engageai à rester à Ephèse, afin de recommander à certaines personnes de ne enseigner d’autres doctrines  et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui produisent des discussions plutôt qu’elles n’avancent l’oeuvre de Dieu dans la foi. » (1 Timothée 1 :3-4). 

    « Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. » (2 Timothée 4 :3-4). 

     

    « Il y a, en effet, surtout parmi les circoncis, beaucoup de gens rebelles, de vains discoureurs et de séducteurs, auxquels il faut fermer la bouche. Ils bouleversent des familles entières, enseignant pour un gain honteux ce qu’on ne doit pas enseigner….reprends -les sévèrement, afin qu’ils aient une foi  saine, et qu’ils ne s’attachent pas à des fables judaïques et à des commandements  d’hommes qui se détournent de la vérité. » (Tite 1 :10-14). 

     

    CONCLUSION

    Les cigognes ont été un des nombreux éléments d’inspiration humaine dans beaucoup de cultures pour écrire des récits fictifs, superstitieux, des légendes et des fables.  La légende de la cigogne apportant le bébé à la maison a fait partie de ma toute jeune enfance aussi… Mon but n’est pas de débattre pour ou contre les récits imaginaires, il y a des choses qui semblent positives, d’autres négatives…

    Mais prenons les avertissements  des Ecritures Saintes sur  les séductions de faux-enseignements. Comme l’avertissement du verset de 2 Timothée 4 :4 cité ci-dessus, il viendra un temps (et ce temps est là !) où  les hommes ne supporteront pas la saine doctrine mais préféreront entendre des choses agréables (comme des fables). 

    Quels sont les éléments d’influence qui pourraient nous conduire dans des « non-vérités » ?  Nous savons que notre société encourage l’égo (l’idolâtrie de soi), l’amour de l’argent,  le matérialisme, le spectaculaire, etc… il se peut fort bien  que ces éléments détournent notre cœur  vers des  doctrines séduisantes, des « fables » qui nous arrangent et  nous flattent et nous amènent loin de la Vérité des Evangiles et des réelles promesses de Dieu pour nous ! Aimons la Vérité et gardons-nous des erreurs !!

     

     

    (*) Tiré de "Pour une foi réfléchie" (Alain Nisus)

    (**) Tiré des commentaires de la Bible "Vie Nouvelle".

     

    Article rédigé par : Eliane Copus-Servais.

     


    votre commentaire
  •  

    La Pie : Le test du miroir

    La pie, on la connaît !  Parler sur le jacassement incessant de la pie qui peut nous faire penser à du bavardage malsain comme les critiques ou les médisances en communauté, ou encore parler de ses méthodes pour chaparder des objets convoités chez le voisin, ou encore sur son agressivité et encore sur son rôle de sentinelle envers son pire ennemi le chat…  tout cela n’est pas le sujet de ma méditation. Non, je vais vous parler de quelque chose que vous n’avez probablement jamais entendu sur la pie : le test du miroir !!

    J’ai découvert que la pie est un des rares animaux à avoir passé le « test du miroir »:

    «Des expériences de laboratoire réalisées par une équipe allemande montrent que les pies peuvent se reconnaître dans un miroir : cette reconnaissance du corps, par quoi passe la reconnaissance de soi, est une première chez un non-mammifère... Elle perçoit l'image dans le miroir comme la sienne.." (extrait de « Pour la Science.fr).

     Le « test du miroir » chez l’enfant

    Ce test permet d’évaluer la conscience de soi en permettant de déterminer si un enfant est capable de reconnaître son propre reflet dans un miroir comme étant une image de lui-même. 

    Il y a différentes étapes dans le 'test du miroir".  Ainsi, à un moment donné de son jeune âge, l'enfant peut refuser de se reconnaître dans le miroir.

     Et nous, adultes, quelle attitude avons-nous ?

     On peut se regarder de différentes manières dans le miroir.  En un regard rapide ou alors avec attention dans les moindres détails.  Nous pouvons voir une image de nous-même qui révèle à la fois ce que l’on veut montrer, mais aussi ce que l’on s’efforce de cacher. On peut se montrer très critique, ne pas se plaire ou alors être bienveillant, ou peut-être encore avoir une légère sur-estimation de soi… jusqu’à se voir FBI  (Fort Beau Intelligent) :-)

    Mais tout cela m’amène à vouloir vous parler d’un autre miroir : la Parole de Dieu !

    La Pie : Le test du miroir

    En effet, la Bible joue un rôle essentiellement semblable à celui du miroir : elle est comme le miroir de l’âme, elle réfléchit notre image spirituelle, celle que notre Créateur voit aussi. En d’autres termes, la Parole montre l’image de Dieu Saint et Bon et qui nous sommes réellement face à cette image.  Elle nous rappelle que nous sommes des êtres faibles et pécheurs, et elle nous montre aussi la grâce de Dieu dont nous avons tant besoin !


    «Pratiquez la parole et ne l’écoutez pas seulement, en vous abusant par de faux raisonnements. Car si quelqu’un écoute la parole et ne la pratique pas, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel et qui, après s’être regardé, s’en va et oublie aussitôt comment il est. Mais celui qui a plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui persévère, non pas en l’écoutant pour l’oublier, mais en la pratiquant activement, celui-là sera heureux dans son action même. » 
    (Jacques 1 : 22-25)

     Mais alors pourquoi il y a tant de personnes qui n’aiment pas lire la Bible ?  Parce que la Bible nous révèle qui nous sommes, c’est-à-dire en non-conformité à l’image de Dieu.

    Les personnes, en général, n’aiment pas connaître la vérité sur elles-mêmes et préfèrent juger l’image de son prochain plutôt que la leur :
    « Et pourquoi regardes-tu la paille qui est dans l’œil  de ton frère, tandis que tu n’aperçois pas la poutre qui est dans ton œil ? » (Matthieu 7 :3) 

    Et c’est vrai, il est difficile de se connaître soi-même. Qui nous connaît vraiment ? Dieu seul. Et que dit-il ? « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et incurable»” (Jérémie 17. 9). Il peut dire cela parce que « tout est nu et découvert » à ses yeux (Hébreux 4. 13). Il est difficile de se remettre en question n’est-ce pas ? 

    Justement, n’ayons pas peur, car si Dieu veut nous montrer nos défauts (le péché), ce n’est pas pour nous sanctionner et nous condamner mais pour que nous acceptions Sa grâce en toute humilité et pour nous permettre d’être transformé dans notre caractère, à l’image de Jésus. 

    «Ainsi, nous tous qui, à visage découvert, contemplons la gloire du Seigneur comme dans un miroir, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par l’Esprit du Seigneur. » (2 Corinthiens 3 :18). 

    En contemplant Dieu avec un esprit libéré de tout voile, nous sommes amenés à lui ressembler. La bonne nouvelle nous révèle la vérité à propos de Christ et celle-ci nous transforme à mesure que nous en comprenons le sens et l’appliquons. Plus notre compréhension s’approfondit, plus l’Esprit nous aide à changer.  Notre transformation à l’image de Christ s’opère progressivement, plus nous suivrons Christ de près, plus nous lui ressemblerons. 

    Le miroir flou 

    Il y a un autre passage de la Bible qui parle d’un autre miroir. Ici-bas, nous ne pouvons voir Dieu clairement, nous pouvons Le connaître que partiellement.  C’est comme si on regardait dans un miroir flou.   

    « Car maintenant nous voyons dans un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face; maintenant je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été aussi connu. » (1 Cor. 13 :12). 

    Ce verset de Paul explique en fait que notre connaissance actuelle de Dieu est limitée, incomplète. Dans l’éternité, nous serons parfaits et complets et nous nous tiendrons dans la présence même de Dieu, face à face. Aujourd’hui, nous avons beaucoup de questions sans réponse, mais un jour, ces questions ne se poseront plus.  Nous verrons Christ en personne et serons capables de voir comme Dieu voit. 

    Conclusion 

    La Bible est comme un miroir de l’âme, lisons-la !  Elle dit ce que nous sommes aux yeux de Dieu et ce que nous méritons.  MAIS elle nous montre aussi comment Jésus-Christ peut nous libérer de ce qui nous fait honte.  Ne brisons pas le miroir ! Que notre regard sur nous-même soit honnête afin de pouvoir être transformé progressivement à l’image de Jésus , de gloire en gloire ! 

    Le plumage de la pie est noir et blanc. De même, au contact de la Parole qui est donc le miroir de notre coeur, notre conscience sait voir ce qui est péché de ce qui est pureté.  Choisissons donc entre le noir et le blanc, entre ce qui est profane et ce qui est saint ! Entre ce qui est vérité et mensonge et ce, dans tous les domaines de notre vie !

     

     

     

     

     Article rédigé par : Eliane Copus-Servais

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    3 commentaires
  •  

    Le corbeau : Providence et Provision

    Beurk, les corbeaux ! On ne les aime pas n’est-ce-pas ! 

    Cet oiseau noir, avec son croassement agaçant, est vu comme antipathique : nous l’associons souvent aux ténèbres, au malheur suprême, à la tristesse, à l’épouvante. Ils ont même donné leur nom aux dénonciateurs anonymes. On le retrouve aussi dans de nombreux mythes et contes traditionnels, dans les légendes et littératures de toutes les époques.  

     Le corbeau : Providence et ProvisionJe me souviens, étant enfant, mon grand-père avait apprivoisé facilement un corbeau : il tendait son bras et l’oiseau venait se poser sur sa main. J’étais impressionnée et depuis ce jour-là, les corbeaux m’ont paru moins répugnants... Et oui, l’apparence est bien trompeuse ! D’après des observations, le corbeau a bien des vertus : la fidélité, le courage, la prudence, la sociabilité et l’intelligence. Les couples corbeaux restent unis pour la vie.  Ils bravent les dangers pour se nourrir et leur prudence fait qu’ils y échappent la plupart du temps.  Ils vivent en colonie, ce qui représente le centre de la vie sociale et ils sont, pour cette raison, organisés et prévoyants.

    …Et l’image du corbeau mérite d’être l’objet de notre attention pour ce qu’il apporte comme enseignement dans la Bible.

    Utilisation du corbeau dans la Bible

    La première mention du corbeau se trouve dans Genèse 8 :7, où il est dit : « Il (Noé) lâcha le corbeau, qui sortit, partant et revenant, jusqu’à ce que les eaux eussent séché sur la terre. ». Nous n’y apprenons rien, à part le fait que cet oiseau n’a pas aidé Noé qui envoya ensuite une colombe…

    Dans Lévitiques 11 :15 : toutes les espèces de corbeaux (les Corvidés) sont déclarés impures à l’alimentation comme bien d’autres animaux. On prétend aussi que ces oiseaux attaquent quelques fois les bêtes jeunes ou malades en leur crevant les yeux, ce qui expliquerait le Proverbe 30 :17 « L’oeil qui se moque d’un père Et qui dédaigne l’obéissance envers une mère, Les corbeaux du torrent le perceront, Et les petits de l’aigle le mangeront. »

    « Ravitaillé par les corbeaux »

    Le corbeau : Providence et Provision

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Quelques passages bibliques m’ont interpellée par ce qu’ils ont en commun : les corbeaux représentent l’image, le symbole de la provision ou la providence divine. D’ailleurs, il y a une expression moderne qui dit être «ravitaillé par les corbeaux » cela pour désigner un lieu en retrait de tout, où il n'y a aucune commodité à portée de main et où on doit attendre que quelqu'un vienne à nous de temps en temps. 

     Avant de commencer à étudier ces passages bibliques et de comprendre ce qu’ils veulent nous enseigner, comprenons tout d’abord la définition de la  PROVIDENCE selon Larousse :

    • Action par laquelle Dieu conduit les événements et les créatures vers la fin qu'il leur a assignée.
    • Dieu en tant qu'ordonnateur de toutes choses.
    • Personne ou événement qui arrive à point nommé pour sauver une situation ou qui constitue une chance, un secours exceptionnels. 

      Le mot vient du latin « providentia : « prévoyance » (néologisme crée par Cicéron, de pro- « en avant » et videre « voir »). La providence divine ou la providence naturelle s'opposent au hasard.

      Un des noms de Dieu est «Yahweh Jireh » = Dieu pourvoira ! Il est celui qui pourvoit à nos besoins essentiels  (pourvoir =mettre quelqu'un en possession de ce qui lui est ou lui sera utile) :  c’est ce qu’Il veut nous dire dans Sa Parole, la Bible :

      1) Ps 147:9 : « Il donne la nourriture au bétail, aux petits du corbeau quand ils crient… » 

      Job 38 :41 : « Qui est-ce qui apprête la nourriture au corbeau, quand ses petits crient au Dieu Fort, et qu’ils vont errants, parce qu’ils n’ont point de quoi manger? »

      Le Dieu créateur, qui a formé les cieux et la terre et tout ce qui s’y trouve, non seulement a créé  tous les êtres vivants sur terre, mer, air mais Il a aussi  prévu dès l’origine à leurs moyens de  subsistance. Psaume 104 : 27-28 :  « … Tous ces animaux espèrent en toi, pour que tu leur donnes la nourriture en son temps. Tu la leur donnes, et ils la recueillent; Tu ouvres ta main, et ils se rassasient de biens. »
      Si Dieu pourvoit aux animaux, aux oiseaux du ciel, d’autant plus prendra-t-il soin de nous qui sommes particulièrement l’objet de Son attention !  Les choses qui nous semblent les plus infimes ou banales ne sont pas ignorées de Dieu et il s'en préoccupe. « Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. » (Matthieu 10.30).
       

      Cette pensée est notamment bien  exprimée dans :

      2)  Luc 12:22-24« Jésus dit ensuite à ses disciples: C’est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. Considérez les corbeaux: ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’ont ni cellier ni grenier; et Dieu les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux!»

      Le corbeau : Providence et ProvisionLe contexte de Luc 12 :24, est un ordre à ne pas s’inquiéter. « C’est pourquoi » se réfère à la parabole précédente du riche dépourvu de bon sens qui amassait ses richesses dans ses greniers devenus de plus en plus grands. Il n’est pas interdit évidemment d’avoir des réserves : économiser peut faire partie de la sagesse, tout comme Joseph dans la Bible qui a stocké du blé dans des grands greniers, ce qui était bienvenu quand la famine arriva….C’est à nous de gérer nos biens en bon « père de famille ».  Ce que Dieu n’aime pas, c’est l’avarice, c’est l’amour de l’argent, des richesses utilisées égoïstement (« Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. ».) Dans Matthieu 6 :24, les richesses (le dieu Mamon)  sont opposées à Dieu qui en est, en fait, le souverain « L’argent est à moi, et l’or est à moi, dit l’Éternel des armées:… ! » (Agéée 2 :8)Le corbeau : Providence et Provision

      Si nous accumulons des richesses dans le seul but de nous enrichir, sans penser au Royaume de Dieu, nous entrerons dans l’éternité les mains vides.  Jésus nous amène plus loin que nos objectifs terre à terre et égoïstes et nous dit d’être riche pour Dieu et en Dieu. Et c’est dans ce contexte que Jésus nous rappelle la bienveillance du Père : les corbeaux n’ont  « ni cellier ni grenier », ils vivent donc au jour le jour, sans se soucier du lendemain, et Dieu les nourrit.  La foi en notre Père Céleste et en Sa promesse de pourvoir à nos besoins nous libère de l’anxiété.

      3)  Une action, un endroit amènent la providence divine (1 Rois 17 :2 à 6)

      Contexte :  afin de ne pas être touché par la sécheresse, Dieu demande au prophète Elie de quitter le pays pour aller au désert où il y a seulement un torrent. Il y sera ravitaillé par les corbeaux.Le corbeau : Providence et Provision

      « Puis la parole de l’Eternel fut adressée à Elie, en disant : Va-t’en d’ici, et tourne-toi vers l’Orient, et te cache au torrent de Kérith, qui est vis-à-vis du Jourdain. Tu boiras du torrent, et j’ai commandé aux corbeaux de t’y nourrir. Il partit donc, et fit selon la parole de l’Eternel ; il s’en alla, dis-je, et demeura au torrent de Kérith, vis-à-vis du Jourdain. Et il s’en alla et fit selon la parole de l’Éternel: il s’en alla et habita au torrent du Kerith, qui est vers le Jourdain. Et les corbeaux lui apportaient du pain et de la chair le matin, et du pain et de la chair le soir, et il buvait du torrent. »

      Le corbeau  a plusieurs terrains de prédilection, aussi bien en pleine nature, dans les déserts, qu’en ville ou jardins.  Il est charognard et a une alimentation variée et peut donc apporter aussi des aliments convenant à un homme. Un commentaire dit : « les corbeaux se massent volontiers dans les défilés de ouadis (déserts) dont les falaises leur offrent des grottes pour nicher, c’est là que se situe l’histoire d’Elie, providentiellement nourri grâce à l’instinct pillard de l’oiseau, qui encore aujourd’hui dérobe des provisions aux habitations voisines ou aux caravanes de passage. » (Bible online).

      La foi en la Parole de Dieu

      Devant cette demande aussi irrationnelle , Elie ne se pose pas de questions ni n’est dans le doute, il  va croire en la parole de Dieu, même si cela peut paraître surprenant que Dieu utilise, en plus, un oiseau  qu’Il a déclaré lui-même  impur. Il croit Dieu et il agit. La foi va susciter l’intervention miraculeuse de Dieu !

      Quand le chrétien a foi et obéit à la Parole de Dieu, et surtout dans des circonstances adverses, il donne à Dieu l'occasion de prouver sa fidélité miraculeuse et parfois, Dieu dépasse l’ordre naturel pour accomplir sa providence. Nous avons un Dieu Puissant et surprenant !

      Un endroit

      Dieu, dans Sa bonté,  avait déjà tout prévu pour la protection d’Elie. Il va lui indiquer un lieu précis : au torrent de Kérith. C’est là que Dieu lui donnera ce qu’il a besoin via les corbeaux pour continuer sa vie, sa mission.  Elie était au centre de la volonté de Dieu. Etre dans le plan de Dieu, même au milieu de l’adversité, est la garantie que Dieu est avec nous. « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au  bien  de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont  appelés selon son dessein. » (Romains 8 :28). Soyons rassurés par la fidélité de Dieu et de Sa provision pour nous.

      Quels sont les endroits où Dieu déverse sa bénédiction ?

      -        A la « croix » : La mort de Jésus sur la croix est le premier rendez-vous : notre repentance sincère et la compréhension de sa grâce nous poussent à Le suivre. Dès cet instant, en ce lieu, la provision de Dieu pour notre vie nous a été déjà accordée par Dieu en Jésus-Christ !  Sa mort sur la croix a ouvert pour nous le chemin des bénédictions de Dieu qu’il a en réserve pour nous, dans tous les domaines de notre vie et utiles pour Le suivre.Le corbeau : Providence et Provision

      -        Dans la prière : notre « torrent de Kerith » peut être le lieu de la prière, dans Sa Présence où l’on boit à la source, où le Saint-Esprit déverse la pluie bienfaisante de restauration. Demandons à Dieu de répondre à nos besoins :  « ..Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien… » (Matthieu 6 :11) « C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. » (Marc 11 :24). 

      -        En Christ : la réponse suprême de Dieu à tous nos besoins!  Les Evangiles nous invitent à demeurer en Jésus-Christ, c’est l’objectif premier d’un chrétien authentique qui veut porter du fruit. En Christ, nous avons tout l’approvisionnement, tout le nécessaire pour mener une vie chrétienne digne d’honorer Dieu. Il veut toujours nous donner la Vie, et la Vie en abondance !

      CONCLUSION

      Pour Dieu il n'y a pas de restriction dans sa providence. Les grandes choses comme les plus petites, les hommes, comme les corbeaux, sont dans sa main !  Discernons nos réels besoins et ne manquons pas d’être là où Dieu nous veut. Dieu a un plan parfait pour nos vies, Il nous précède et si nous  sommes là où Il désire, Il conduira les événements et, dans sa provision, il nous donnera tout ce qui est nécessaire.  Il ordonnera que les « corbeaux » arriveront à point nommé pour sauver une situation.

      « Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera votre cœur et votre intelligence en Jésus–Christ ». (Philippiens 4:6-7)

       

    Article : Eliane  Copus-Servais

    •  


    9 commentaires
  • Le Rouge-gorge : le combat !

     Le rouge-gorge, je l'associe souvent à la neige, à la saison hivernale, car c'est à ce moment-là que je peux observer de près ce mignon petit oiseau gris et orange, sautillant jusqu'à la terrasse de ma maison.

    On pourrait croire que ce petit oiseau aux grands yeux noirs est un oiseau sociable vu qu'il s'observe très aisément mais la réalité est bien différente ! Ne nous fions pas aux apparences : pour des raisons de territoires, il s'avère être un féroce bagarreur.  Le rouge-gorge défend un territoire à longueur d'année, sauf durant la mue et si l'hiver est très froid.  Chaque oiseau essaie de clouer son rival au sol. Les combats peuvent durer une minute, une heure ou bien plus et la lutte peut s'achever parfois par la mort de l'un des adversaires.

    Ce combat est nécessaire non seulement pour nicher mais aussi pour garantir une source suffisante de nourriture.  Un rouge-gorge sans territoire meurt au bout de quelques semaines. C'est pourquoi cet espace est défendu avec une telle énergie.

    Un féroce bagarreur !

    Ce petit oiseau commun ne migre pas vers les pays chauds mais il affronte l'hiver et ses difficultés pour pouvoir vivre.  Il a une énergie incroyable pour combattre ainsi toute l'année et dans des conditions parfois si difficiles ! Quelle détermination !! 

    L'image d'un féroce bagarreur ne se prête pas du tout à ce mignon petit volatile rondelet qu'on aurait envie de protéger et prendre au creux de nos mains ! Et pourtant, il est sans cesse en activité dans le combat !!

    Qu'est-ce qui fait que le rouge-gorge a une telle énergie pour combattre autant ? C'est parce qu'il est doté d'un instinct territorial extrémement marqué.

    Le combat de la vie


    Le Rouge-gorge : le combat !Combattre c'est une évidence et personne n'y échappe. En général, chacun tient à sa vie et il y a aussi, en l'être humain, comme une sorte d'instinct qui le pousse à vivre, parfois à survivre. Il y a une détermination, plus ou moins grande selon les personnes, à vouloir réussir sa vie ici-bas, à vouloir atteindre un but que chacun s'impose.  Chaque personne a sa personnalité, sa stratégie pour s'en sortir dans la vie, ou pour assouvir ses plus grandes ambitions.

    Si la vie, en général, impose à tous son lot de difficultés et de souffrances, la vie chrétienne en particulier est un champ de bataille permanent.

    Le combat chez les enfants de Dieu est différent, pourquoi ?  Parce que leur objectif est de vivre pour le royaume de Dieu.  Tout en vivant sur la terre, les chrétiens sont nés d'En Haut, ont reçu l'Esprit de Dieu et sont devenus de nouvelles créatures en Jésus-Christ.  Ils sont soumis à la souveraineté de Dieu qui est devenu leur Seigneur.  Ils sont "étrangers" sur terre, "citoyens des cieux" et leur but est de vivre en accord avec la volonté de leur Père Céleste.  Et c'est là où se situe leur combat principal car les valeurs, les critères, les exigences du monde incroyant et dans le péché sont à l'opposé de celles du Dieu Saint. 

    « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l’a engendré aime aussi celui qui est né de lui.  Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements.  Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles,  parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi.  Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu? » (1 Jean 5 :1-5).

    Jésus nous a avertis et encouragés :Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde» (Jean 16:33)

    La vie chrétienne n'est donc pas un long fleuve tranquille, elle connaît des difficultés MAIS nous sommes au bénéfice de la victoire de notre Seigneur !! Nos vies doivent être un témoignage vivant et permanent de la victoire que Jésus a remportée pour nous.

    « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d'un grand nombre de témoins. » (1 Timothée 6 :12) 

    Le rouge-gorge tient son énergie de l'instinct

    D'où doit venir notre force dans le combat ?? 

     "Je T'aime, Ô Eternel Ma Force ! " (Psaume 18:2)

    C'est le DIEU TOUT PUISSANT QUI EST LA FORCE du chrétien, car la Force LUI appartient.  Le Rouge-gorge : le combat !

    Lorsque LE SEIGNEUR te dit, comme Il dit à Gédéon dans Juges 6:14, "Va, avec cette Force que tu as", cela signifie "Avance avec LE DIEU DE TON SALUT".

    L'apôtre Paul, qui était un homme de la même nature que nous, a pris conscience de sa propre faiblesse, il l'a acceptée et il a pu ainsi permettre à Dieu de manifester un lui et par lui sa force, jusqu'à pouvoir dire "Je puis tout par celui qui me fortifie."

     « Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. Je puis tout par celui qui me fortifie. »  (Philippiens 4.12-13).
     

    Le Saint-Esprit possède la force toute puissante de Dieu, sa sagesse parfaite et l'entière connaissance de toutes choses.  Il connaît nos limites, nos faiblesses, nos failles et il est venu en nous afin de suppléer à tout ce qui nous manque. Puissions-nous le comprendre et le laisser agir selon sa propre volonté et ses propres "méthodes".

    Le Saint-Esprit veut prendre le contrôle de notre vie si nous acceptons de le laisser agir comme il l'entend. 

    L'apôtre Paul dit : "C’est à quoi je travaille, en combattant avec sa force, qui agit puissamment en moi. »  (Colossiens 1 :29).

     Il arrive au rouge-gorge de se tromper d'ennemi 

    Pour défendre son territoire, le rouge-gorge attaque aussi bien un rouge-gorge empaillé qu'une touffe de plumes rouges fixée à une brindille !

    Le Rouge-gorge : le combat !En vain ! De l’énergie gaspillée ! De même pour nous chrétiens,  ne menons pas le mauvais combat dans notre vie qui nous amène dans la fatigue, l’échec et la défaite.

    ** Nous  devons prendre conscience, si nous sommes enfants de Dieu, que nous vivons dans un monde différent de celui que nous connaissions autrefois.  Le royaume de Dieu où nous sommes entrés est régi par d'autres lois, des lois spirituelles. C'est le monde de Dieu sur lequel il règne et dans lequel il  intervient constamment.

    Le problème de bien des croyants c'est qu'ils essaient de vivre leur nouvelle vie avec leurs forces naturelles : leur propre sagesse, intelligence, énergie, volonté, sentiments. Echouant constamment dans leurs efforts ils se découragent.  Ils mènent le mauvais combat !

    N'oublions jamais que le principe fondamental du Royaume de Dieu est spirituel.
    Dans ce royaume, où nous avons été transportés par Dieu lui-même (Colossiens 1.13), l'acteur principal qui accomplit les œuvres de Dieu c'est le Saint-Esprit (par ex. en 1 Corinthiens 12:11).

    L'apôtre Paul a écrit : "En effet quand quelqu’un est uni au Christ Jésus, la loi pour lui, c’est l’Esprit Saint qui donne la vie. » (Romains 8:2) 

    Le rouge-gorge est encore actif le soir quand il n'y a plus de lumière

    Il est  encore actif dans sa bataille, même quand il est entouré d’obscurité. La Bible nous dit que les ténèbres sont la figure de tout ce qui est opposé à Dieu, tout ce qui est sous la domination de Satan. 

    La clarté dont nous avons besoin pour nos âmes (là où la bataille se livre),  ne viendra pas d’une acuité spécifique quelconque mais elle vient de Jésus-Christ. Nous pouvons être entouré des ténèbres de ce monde incrédule et loin de Dieu et vivre des moments obscurs,  mais en tant que chrétiens, Dieu nous donne la possibilité, par la foi, de marcher dans la « Lumière de Dieu » et d’y voir clair.Le Rouge-gorge : le combat !

    Jésus a dit Je suis la lumière du monde ". Et si nous voulons voir  la vraie lumière, celle de Dieu, c’est à Christ que nous venons :  Cette lumière est la véritable lumière qui en venant dans le monde éclaire tout homme " (Jean 1 :9).

    Lorsque nous sommes remplis du Saint-Esprit nous devenons des témoins hardis et actifs : des lampes, des flambeaux allumés, qui brillent dans le monde portant la Parole de vie. 

    "Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière! Car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. » ( Éphésiens 5:8-9) 

    Le rouge-gorge ne cesse jamais de chanter, même en hiver

     A la  différence de nombreux oiseaux, le chant du rouge-gorge ne se limite pas à la seule saison des amours : au coeur de l'hiver, il clame encore ses titres de propriété ! 

    Dans le combat et dans les épreuves, tenons ferme, persévérons à garder notre « territoire » de la Présence de Dieu dans nos vies, notre héritage des bénédictions de Dieu !!

    La louange est une arme puissante.

    "L'Eternel est grand, il est l'objet de toutes les louanges, dans la ville de notre Dieu, sur sa montagne sainte.» (Psaume 48:1). : L’Eternel est grand est c’est la raison pour laquelle il doit être loué. La louange nous relie à la grandeur de Dieu.

    A l'heure des épreuves et difficultés, ce n’est pas évident de louer Dieu n’est-ce pas ?   Pourtant la louange a le plus d’impact quand elle devient « un sacrifice de nos lèvres. ». Il nous en coûte de louer Dieu alors que nous n’en avons pas envie, mais c’est précisément à ce moment-là que nous avons le plus besoin de le louer…et nous verrons des victoires ! 

     « Je m’écrie : Loué soit le SEIGNEUR! Et je suis sauvé de mes ennemis. » (Psaumes 18:4) 

     

     

    Article : Eliane Copus-Servais

    * et **  Commentaires pris du site "WebPasteur"

     


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique